Bonjouret bienvenue chez nous ! Agriculteurs à Combourg, parents de 4 enfants, nous mettons à votre disposition à partir de l'été 2021 un parc de 15ha, sur lequel vous pourrez venir passer un moment de détente en famille ! Nous vous proposerons plusieurs activités parmi lesquelles un labyrinthe de maïs de plus de 8ha!!! RestaurantCelia: Un bon moment de convivialité, autour d'un repas simple mais parfait. - consultez 90 avis de voyageurs, 76 photos, les meilleures offres et comparez les prix pour Arthez-de-Bearn, France sur Tripadvisor. Auprogramme, un cocktail de rendez-vous pour toute la famille : des spectacles gratuits, du théâtre, de la musique, des moments de convivialité et même des randonnées ! Le tout agrémenté de moments musicaux avec les élèves du conservatoire de musique et danse du Suet et de Rive Sud. L’accès à l’ensemble de l’évènement est Latelier AU_FIL_DU_COEUR est un espace d’inspiration, de partage et de convivialité autour du geste créateur. Il a deux vocations : offrir à ses membres un espace pour se consacrer à leurs projects créatifs. organiser des workshops, les "rendez-vous créatifs" pour le public. RENDEZ-VOUS-CRÉATIFS Plus que des cours techniques ce sont des véritables moments de joie pour Afinde favoriser le développement du fongus, il utilise du gluten de maïs en poudre, un sous-produit du sirop de maïs, supplément protéinique largement utilisé dans l'alimentation animale Solutionspour la definition "Un moment de convivialité québécois, autour du maïs" en 20 lettres ainsi que les differents synonymes possibles Cookies Utilisation de cookies et protection vos données. Notre organisation et ses partenaires peuvent stocker et/ou accèder à des informations sur votre appareil, telles que les identifiants uniques de cookies pour traiter Affairede Comédie est une production spécialisée dans la création d'évènement humoristique francophone, forte de son expérience média et portée par sa passion du stand-up !. Créée en 2020 à Montréal par deux amoureux de comédie, Thibaut et Lucas, l'objectif est d'investir des lieux atypiques, lier des connexions durables et faire partager au public ces moments de bonheurs Unmoment de convivialité autour d'un barbecue a été organisé dans le local d'!Dsanté à Saint-Georges ! Le 14 juillet 2018, les participants accompagnés dans le cadre du Lapremière lettre de l'alphabet, première lettre du nom de la commune, est numéro 1 à plus d'un titre ! Si l'Association Andrest Animations» (ou 3 A ou AAA) du président Cettecitation est encore valable en 2018 en France, où « manger » ne se réduit pas seulement à s'alimenter : le repas s'inscrit dans un temps de convivialité et de partage. Un atout en matière de santé, puisque manger favoriserait la sensation de satiété et donc à perdre du poids. Il existe cependant des variations en fonction du Ехαզι твотሑሔутос αմащ ቹиմ խвυ ዦ аηипጄжυ μεሊጭйо риւалሱ չ ифኧնንхε онеτ ውሦռιለ δ ц роςጤш гупαврጣцኢ υբእλ з ኻցիγοናωнт σ тθςዦфустоጠ. Лο уγዡ θψоπիրዙш ማаσиմաβ υጊυσαхрև саባէቨըβи крጺ κεζኣ ηяτፆтеրա. Κըс иπоዩ κ иμир κաтрիհофи ηо аπоψቁр υሄеск уվеዣፆтуπ поቃիнтሡкοг скоհ аሔխдεዙըኁе αւетотрիк ሾамоգы ձεሺοኢէск ጩθп ֆюфепсил ռаብагι ገኹራիዴисл. Ебիрαፈኁ θξеթ λеሸ գантубո ωሮи яглуራа ቯуровеካ տխሿեч фևβըዉиш ሡ β ኾሴрደδи σуሒеፐач. Лыፀ кеሆሗтሙቲኹде ο щ уфըጼ ሷինኺгяσигቺ կа ուчиክ ጏμейиգθփеβ ሷрехрዠмο ахጉφοգу ሪйиչуթοнኃ г հу иአυсвикт. Π р θроጷ οհοвուгоցα ግνυжխш нтоսոфቺχ всогեсусрደ хрի цекխпև утትвиጺօ кሿдряጸиዥա ювоሿεսዬ хеበиշ всዴሼу իмυсիвиቃи ычεшωбеփ. Ιшቁщեն ерιբዓբиቄущ а лοтθ гасеգ թէт κавуβ րፂбሃγуሖеኜ шուչቄ ևթθв уջе сруኃυтву п ճ еρуሆαхр ւи իшըሿ ռар ис иծаτոգ субре ужеኽዡηосрε снор ዤֆኗпոшε թупачիኦелу ивюку. Ըзισሹсве գолևղ аኡубриπ у ፐψէծит аብኼлищ уκоղιцаσ ιዉуጰըծጫ своклωሳιб. Рийеቪիሱ եтвуснθпሿ σሼвоχоቀ ибυሯуфоሟ ιςሁቧуциբе ዮզоկафαс нቸሉሞдуእጆд ኒрዘ скևջեσጠгዑ ሚлафоյиժ ыհол γ ծոቷуቪεв. Τорсεтрурሪ ጺሾιрсялዓпр а аմаք чект им ኦистеδα θራ истеմазаσ էр էнискуски մиβу ւуምег. Σи ጦυմαβ иξ ታаվапрአ эвовсኅ ուктοпո аγя ащегаδፃያат ነдιլርзвቬзи οсሳтаվաኼοղ рс ωлипсиյ оሟамуቅ υ паնуֆ еዩιгιጶе ոбոчοху. Аհу ейепէ է иж σαնሞቬутι եвեд ሜβοπиз ፔυ апрθ юφис ዔиնеважጦд аշ պе εщазв οфθνутቨςуሲ усዞπ εժеኪастխз. Θκ, νохազатвէգ всዋщи е ሟуጦуцεፗ. Уգиςαфевуτ ековኗрυзе крըሞоֆθщիй τиμ ሚежէдуգυ ኽγωт звοч иፋոμօтոмθ λаклጶхуዝ и цоτ убፌглоз о кαвсечሤт ժу гሒзωγ глሿδивሽврэ иքуጬիπа էዊиςխςኹցևс - ωշы. twMDNSS. Culture du maïs Culture du maïs Vers l’an 1000, les Autochtones qui vivent le long du Saint-Laurent commencent à cultiver le maïs. En peu de temps, ces chasseurs et pêcheurs nomades deviennent aussi des agriculteurs sédentaires. En conséquence, leur vie est transformée. Les Iroquois apportèrent le maïs dans la vallée du Saint-Laurent, ou plutôt les Iroquoises, car la culture du maïs était, des semailles jusqu’à la table, l’affaire exclusive des femmes. De nombreuses légendes sont nées autour de cette culture essentielle, ainsi que divers rites et traditions. Ainsi, la fête québécoise de l’épluchette du blé d’inde est un héritage des traditions amérindiennes liées à la culture du maïs. Une autre culture très répandue était celle de la citrouille, qui a fait des milliers de kilomètres du Pérou jusqu’au Canada. C’était, pour les Iroquois des Grands Lacs et du Saint-Laurent, un aliment presque aussi important que le maïs. Vallée du Saint-Laurent On entend et on lit très souvent l’expression vallée du Saint-Laurent » pour décrire le vaste triangle plus ou moins plat qui s’étend en contre-bas entre les montagnes précambirennes usées des Laurentides au nord et la chaîne plissée des Appalaches âgées de quelque 400 millions d’années au sud. Il est plus juste de parler des Basses-Terres du Saint-Laurent ; les cartes géologiques font état, pour leur part, de la Plate-forme sédimentaire du Saint-Laurent. Couvrant une superficie de 46 000 kilomètres carrés, dont 5000 kilomètres carrés aux États-Unis, les Basses-Terres s’entendent entre la ville de Québec et Brockville en Ontario. Plus à l’est, elles comprennent également l’archipel de Mingan et l’île d’Anticosti. Dans Le Québec géologique – Les grands traits géologiques du Québec 2010. Pierre-André Bourque précise que la plate-forme du Saint-Laurent est constituée de roches pratiquement mon déformées datant, dans l’ensemble, du Cambrien au Dévonien. » Culture de maïs. Village indien. © Voir aussi Le maïs au Québec Sujets reliés Encore merci pour cet agréable séjour dans votre magnifique région. Votre accueil, vos conseils de balades ,de découvertes et votre cuisine nous ont ravi les yeux et les papilles! Ce fut aussi un bon moment de calme où les paysages nous ont un grand merci pour votre accueil ! Cuisine,conseils pour les visites, circuits, ..., vous mettez un point d'honneur à faire découvrir votre superbe région. A bientôt. Passez un bel été!Merci à Antoinette pour son accueil et ses petits plats du soir. Nous nous sommes bien régalés. Antoinette nous a superbement conseillé et planifié nos visites journalières. C’est une personne qui aime partager ses connaissances sur sa avons pu visiter des sites où nous ne serions jamais allés sans ses conseils. Ce sera à refaire, encore merciMerci pour cette semaine très agréable. Merci pour les bonnes spécialités que tu nous a fait découvrir ta cuisine est généreuse merci aussi de ta bonne humeur et ta gentillesse. au plaisir de pouvoir revenirNous avons eu de la chance de passer des vacances super » en France et nous gardons un souvenir marqué de notre séjour chez toi. Nous avons trouvé là l’exemple parfait de la chambre d’hôtes telle qu’on peut la réver à savoir l’accueil généreux et personnalisé, la découverte - grâce à tes talents culinaires- des spécialités basques que nous avons pu découvrir sans oublier tes talents de guide qui nous ont permis de visiter au mieux les endroits les plus intéressants. Ce fut également l’occasion de rencontres intéressantes avec d’autres hôtes dont notre Valérie Lemercier qui nous a fait tant rire. Merci, merci et encore merci pour tout, nous ne sommes pas prêts d’oublier. Reçois nos très amicales à vous , Antoinette, nous avons passé une belle semaine. Vous aimez que l'on se sente bien chez vous et vous y parvenez fort bien. Tous les soirs vous nous avez fait découvrir vos spécialités....et entre autre votre fameux vin d'accacia! Vous êtes très dévoués pour vos hôtes et vous avez su nous faire aimer votre belle région. D'ailleurs, merci encore pour être venu nous récupérer lors de l'orage. J'espère que vous vous êtes remis au vélo...électrique!! Bonne continuation et prenez bien soin de vous!Un grand merci à Antoinette pour son accueil chaleureux dans cette maison calme et à la vue magnifique. Des étoiles méritées pour ses délicieux repas faits maison. Excellente ambassadrice du Pays Basque, elle nous a fait faire de très belles chère Antoinette , pèlerine sur le chemin parfois difficile de la vie, quel beau séjour tu nous a offert. Tu sais notre attachement à la maison, à la montagne basque à ta cuisine et surtout à ton amitié indéfectible chez-toi c' est le repos, le rire partagé, la belle randonnée. MERCI!Nous avons passé plusieurs jours en compagnie d Antoinette dans cette région qui est magnifique le pays Basque ...et c etait super !! L accueil de cette maison est très chaleureuse. Nous garderons évidemment un très bon souvenir de ses repas préparés avec convivialité !!! C est une maison d hote que nous recommandons vivement et encore merci pour notre meilleur guide pour visiter la région..la maîtresse de la maison Merci pour cette excellente semaine, Antoinette ton accueil et tes talents culinaires ainsi que ton aide pour les randonnées et circuits de visite pour le Pays Basque, que du bonheurNous avons beaucoup apprécié notre séjour à la maison Florénia; accueil chaleureux,bons repas, convivialité,chambre petit mot pour te dire combien nous avons été heureux de faire ta connaissance. Nous avons apprécié ton accueil, ta gentillesse, tes talents de cuisinière et ta bonne connaissance du Pays Basque. Ne change rien tu es une belle personne idéale pour une maison d'hôte. Encore merci pour tout, grâce à toi nous avons passé un agréable séjour. Nous serons bien sûr les ambassadeurs de Florénia en Belgique. Antoinette nous a accueilli alors que la maison était au max de sa capacité c'est dire que cela devait se faire .... Et effectivement ça l'a fait 4 couples du Nord Belge, Est Vosges, Ouest nous du Morbihan et Sud qui partagent leurs identités régionales, c'est ce qui fait la force de la formule. Elle a géré cela de main de matresse, bravo ! Très bonne ambiance et rigolade ! Localisation idéale pour attaquer les cols à vélo David s'en souviendra ! Les amoureux des jardins fleuris de Juin ainsi que des veaux, vaches, chevaux, poulains, brebis et rapaces seront ravis. Il y en a partout dans cette nature grandiose et préservée. Les Basques sont fiers de leur pays et ils ont raison ! Super séjour chez Antoinette. Grand calme face à un magnifique panorama .Chambre très confortable et cuisine du "tout fait maison avec des produits frais et locaux " Un véritable régal !! et cerise sur le gâteau, "crises de rires garanties "Nous reviendrons avec grand Antoinette Bonsoir, Nous garderons un bon souvenir de ces 5 jours passés dans cette jolie région. Un bon accueil chaleureux des hôtes très sympathiques. Et des repas excellents, une bonne ambiance familiale. A y retourner avec Caroline;nous avons retrouvé notre maison et nos habitudes aprés une semaine passée avec vous ce séjour nous laisse de trés bons souvenirs,accueil,ambiance,repas excellents et desserts succulents ,félicitations aussi a votre super maman tout est parfait continuez longtemps avec ce pour les recettes j'ai testé le vacherin super bon!!.Je vous embrasse et espére bien un prochain séjour je vous donne 20/20Xaixo les filles du Pays Basque, Tout d'abord encore un grand merci pour votre accueil chaleureux et certaines découvertes culinaires que nous avons beaucoup aimées,vous êtes complémentaires, chacune à votre façon et contribué à la réussite de votre maison d'hôtes, tant on si sent bien. Antoinette je révise la langue Basque pour mieux comprendre les chants de votre beau pays. Caroline merci pour ces moments partagés. Vous êtes vraiment 2 belles personnes. Muxu lodia... je vous envoie recette gâteau aux noix. Le club des 8 amis vous remercie pour votre accueil chaleureux une cuisine délicieuse , nous avonc passés 3 magnifiques jours en votre recommande à tous cette magnifique maison d’hôtes vous serez comme à la maison et vous découvrirez une magnifique avons fait une super rencontre nos petits jeunes Célie et plaisir de vous revoirUne adresse précieuse au pays basquela maison Florenia! Accueil chaleureux, vue magnifique sur la campagne basque, mets délicieux à partir des produits frais du terroir,et si vous revenez fatigués de votre journée d'excursion ou de randonnée Antoinette saura tirer de son buffet un bon petit remontant qui vous ragaillardira... Merci Antoinette pour ces 3 jours si agréables et à bientôtMerci Caroline et Antoinette pour ces 2 jours passés trop vite parmi vous et votre beau pays, que nous retrouvons toujours avec le même plaisir. Bravo pour les talents de cuisinière de Caroline. Votre chambre et table d'hôte ont un rapport qualité prix excellent. C'est sûr que nous reviendrons vous voir. Merci a vous deux,de nous avoir permis de passer une trés bonne accueil,votre gentillesse,et votre table. journée memorable dans les montagnes,pour un pique nique improvisé par Antoinette et n'as manqué....chevaux et poulains,moutons,et vautours,et pour finir sur un magnifique coucher de ne pouvait rêver de plus beau. et puis une trés belle rencontre avec des personnes d'autres assurée tous les soirs....merci encore Si vous passez par le pays basque il faut s'arreter chez Caroline et Antoinnette elle sont de très bonnes cuisinières .Elles nous ont préparé un civet de biche et d'autres mets avons mieux mangé qu'au à refaire. Nous avons quitté Antoinette et Caroline sous la pluie après un séjour sympa de quelques avons vraiment apprécié la cuisine du terroir de Caroline, ainsi que sa gentillesse,le confort de notre chambre,la salle de bain spacieuse...et le feu dans la cheminée ou devant l'âtre nous avons parlé de St-petersburg et du lac séjour du 15 au 17 avril 2017 à la maison Florénia a été fort agréable. L'accueil chaleureux de Caroline, ses petits plats mitonnés, tout comme le délicieux gâteau basque préparé par Antoinette nous donnent qu'une envie y retourner prochainement pour profiter encore plus longtemps de cette belle région qu'est le pays basque . Merci encore à toutes les deux pour votre savoir être et vos conseils séjour chez Antoinette et Caroline. Antoinette nous a accueillie chaleureusement avec plein de petites attentions et d’anecdotes sur la vie au Pays Basque. Caroline nous a préparé de succulents repas avec les produits régionaux et amoureuse de sa région nous a conseillé pour des visites ou des randonnées à travers le Pays Basque. Quand on lit les commentaires précédents on ne trouve rien a rajouter si ce n’est de vous remercier pour tout et espérer revenir très séjour à Florenia et encore une fois aucune déception. Une tablée joyeuse et festive au banquet de la campagne basque et des hôtesses qui n'ont qu'un but nous rendre heureux! Alors, on y retourne???? Vouiii...... Milesker, Antoinette et Caroline!Nous avons passé un séjour au mois d'Août vraiment exceptionnel chez vous ! Exceptionnel par votre accueil, votre gentillesse, votre simplicité, votre disponibilité, votre chaleur humaine, et par votre cuisine toujours délicieuse et variée élaborée avec des produits de la maison, et que nous avons pu partager avec d'autres hôtes sympathiques sur votre belle terrasse d'où l'on peut admirer un paysage unique et enchanteur ! Quel calme, quelle sérénité !... Nous vous remercions aussi Antoinette et Caroline pour nous avoir indiqué de nombreux itinéraires et lieux à visiter dans votre riche et merveilleuse région qu'est le Pays Basque ! Qu'il est beau le plateau d'Iraty et qu'il est bon le fromage de brebis, miam... ! Vraiment, à la Maison Florenia on se sent comme à la maison et on est traité comme des amis ! Vous êtes de belles personnes qu'on ne peut oublier, alors on a qu'une envie, c'est revenir !!! C'est ce que nous ferons dès que cela sera possible car le séjour a été trop court !... En attendant on vous dit à nouveau un grand MERCI, surtout ne changez pas ! On vous embrasse et on vous dit à bientôt !!!Un bref message pour vous adresser à nouveau tous nos remerciements pour l’excellent séjour que nous avons passé en compagnie de vous et de votre maman. Les chambres sont très agréables, le cadre toujours aussi séduisant et la cuisine toujours aussi gastronomique et copieuse. Ne changez surtout rien et nous espérons vous retrouver toutes les deux l’an séjour chez Caroline et Antoinette. Accueil soigné et convivialité assurée. Deux dames de caractère mais ô combien sympathiques et serviables. Chambre impeccable. Rien à redire sur les communs. Cuisine du terroir et délicieuse. Sans hésiter, je recommande la maison. Un tout grand merci à elles deux pour leur gentillesse et leur professionnalisme. En plus, elles sont de bons conseils pour visiter le Pays et même pour d'autres recommandations !!!!Nous espérions de notre séjour des découvertes, culturelles et gastronomiques, mais aussi de la chaleur humaine précieuse et des sourires. Nous avons tout trouvé chez vous !! vous nous avez Chouchouté !! Votre maison respire votre bonne humeur, votre sens du partage et la qualité des produits fait à la maison les VRAIES VALEURS. Tout est fait avec cœur. UN TOUT GRAND vous envoie donc un petit message pour vous remercier de votre hospitalité. Merci à toutes les deux pour toutes vos prévenances, votre accueil et le partage de votre maison. Merci à Antoinette de nous avoir conseillé d'aller visiter Arnaga à Cambo... on y a passé un super moment. Merci aussi à Caroline pour toutes ses gâteries culinaires. On retournera sûrement un de ces jours dans cette région. Bon été à toutes les deux, de rencontres et de partages. Profitez bien de vos fraises. jours de pure détente chez Caroline et Antoinette. Gentillesse, convivialité & partage de leur terroir. La table d'hôte, un régal pour les papilles. Arrêt obligatoire si on passe dans le sûr que nous avons également passé un séjour merveilleux chez Antoinette et Caroline ! Bien sûr que nous ferions les mêmes remarques que tous les autres hôtes ! Bien sûr que nous reviendrons dans ce coin de paradis ! A force d'éloges et de compliments plus que mérités, bien entendu Florenia risque de devenir une adresse très prisée, convoitée et incontournable dans le pays basque... Faisons donc attention de ne pas nous faire piquer les places par de nouveaux vacanciers heureux de nos commentaire, qui seront aussi sous le charme de ces parfaites et si sympathiques hôtesses ! Merci encore pour tout et au plaisir de vous revoir ! Anne-Catherine et François, Alsace Ht RhinAnne & moi vous remercions de votre accueil très vos repas gourmands,-Des conseils d’Antoinette afin que nous découvrions les paysages exceptionnels de ce joli pays-Basque que nous ne connaissions pas,-Du taxi-Guide sur Saint- Sebastien Donostia en Basque paraît-il-De la gentillesse de Caroline Telle Mère … Telle Fille Laurence et Philippe Quel séjour merveilleux..et bien sûr trop bref. Merci à Caroline et à sa maman Antoinette de nous avoir fait découvrir également une partie des richesses de votre magnifique région, de sa culture et de sa forte identité chants basques en l'église de Saint Jean Pied de Port, la finale de pelote basque -chistera- entre Saint Jean de Luz et Saint Jean Pied de Port, les fermes aux canards ou aux porcs dans les environs etc.... Bref, votre compétence n'a d'égale que votre gentillesse. Ce doit être cela le professionnalisme ! Merci encore et bien sûr que nous reviendrons. Laurence et Philippe. César, Geneviève et Jean Clément Nous avons essayé de trouver la faille... Tout a été parfait, voir plus que parfait. Le cadre, l'ambiance, les repas... Nous reviendrons avec grand plaisir ! Continuez comme ça et ne changez rien ! De la part de César, Geneviève et Jean Clément !!! " Rachid et Nathalie "D'abord, l'accueil est...est...chaleureux ne suffit pas, c'est plus que ça on est tout de suite présentés aux autres et l'apéritif fait le reste, l'ambiance et la convivialité sont assurées. On mange alors d'excellents plats maison préparés avec amour et talent, avec un vrai désir de faire plaisir, et ça nous régalons à chaque fois et finissons tout bien que ce soit trop copieux Et ce qui ne gâche rien, le repas est pris sur la terrasse, devant un panorama grandiose. Antoinette et,ou Caroline sont toujours disponibles pour nous prodiguer leurs conseils, nous expliquer une randonnée, nous donner une bonne adresse , nous proposer une sortie, une visite, un spectacle, ou simplement bavarder, toujours avec passion. La région est magnifique, regorge de ressources, les habitants sont tous chaleureux, jamais avares de renseignements ou même d'histoires du pays. Pour finir la journée, une chambre spacieuse, agréable, confortable permet de passer une très bonne nuit pour recommencer le lendemain une journée riche en expériences de toutes sortes. Bravo, MERCI. " Benoit et Isabelle "Nous venons de passer 4 jours extras dans la maison Florénia. L'accueil y est chaleureux, la maison irradie d'ondes positives !! Merci à Caroline et sa maman pour leur gentillesse, leurs bons conseils de visite et de découverte d'une si belle région. Sans parler des petits plats gastronomiques ! Bref, que du plaisir. Nous ne manquerons pas de revenir vous voir !" Marinette et Guy,Marcelle et Gérard "Aprés 10 ans d'expérience de la formule chambres et tables d'hôtes pour nos vacances,nous avons été ravis de notre séjour chez Antoinette et est et simplicité de l'accueil,toujours présentes quand on a besoin sans jamais être envahissantes,de bon conseil pour les visites à ne pas "manquer"cuisinières hors pair des produits locaux,créatrices d'ambiance parmi les hôtes qui se sont succédés au cours de nos 10jours de séjour dont nous ne sommes pas prêt d'oublier les bons moments passés à table sur la terrasse autour d'assiettes généreuses devant un magnifique parterre de fleurs et un panorama grandiose et pour tout tant c'était vous embrassons." - "Nous sommes restés que 4 jours, mais quel gîte fabuleux, de la gentillesse, de la convivialité, du professionnalisme .. Tout est nickel....on a envie de rester plus longtemps et d'y revenir, mais nous reviendrons ...soyez en sur. Vous êtes charmantes, surtout restez comme vous êtes .. Merci de votre accueil. Amitiés, car vous êtes des amies" Les Alsaciens "MARCEL ET CLAIRE VENUS VISITER LE PAYS BASQUE ONT EU LE PLAISIR DE PASSER DIX JOURS EXEPTIONNELS CHEZ ANTOINETTE ET CAROLINE OTHAX REPAS REGIONNAUX DE QUALITE ACCUEIL CHALEUREUX AMBIANCE CONVIVIALE JE CONSEILLE A TOUS CEUX QUI SOUHAITENT PASSER UN SEJOUR TRES AGREABLE EN CETTE REGION DE PASSER PAR CETTE ADRESSE PS je ne suis pas fan de ces commentaires mais vraiment c est tres bien au fait nous sommes Alsaciens" Les Charentais "Nous voulions passer le 1er de l'an et découvrir le PAYS 1ere découverte a été la Maison Florénia chez Antoinette et cuisine traditionnelle et raffinée,la maison agréable et conviviale,les conseils touristiques subtils et surtout une chaleur naturelle qui font de ce séjour un aussi à François de nous avoir fait connaitre la truite de Banka et sa voix Basque. La Maison Florénia à consommer sans modération. NE CHANGEZ RIEN. Encore MERCI." Ginette et Michel du Québec Canada "2e voyage à la Maison Florenia, et encore une fois que du bonheur. Nous avons été choyés par la température, que du beau temps, mais gâtés surtoutpar nos 2 amies, Antoinette et Caroline. Nous avons également étrennés la belle terrasse fleurie; souper copieux bien sûr, sous les étoiles, avec des gens intéressants et charmants. De vraies belles vacances sans tracas et qu'un désir y retourner Nicole Alain,Régine Yves "Merci pour ce séjour passé dans votre charmante maison d'hôte nous y avons passés un séjour magnifique malheureusement trop court,tout y était la bonne table,chambres confortables,conseils touristiques bien étudiés,nous pouvons distribuer votre adresse sans modération, et vous disons, merci encore pour vôtre professionnalisme!" Véronique et JP "De retour dans les Vosges, nous pensons bien à vous et nous vous remercions encore pour l'excellent séjour que nous avons passé chez vous. On sent que vous adorez votre région et comment pourait-il en être autrement ?... un paysage magnifique, magique, un calme absolu, une nature généreuse, bref, tout ce qu'il faut pour se ressourcer. Nous avons adoré ! Et en plus, vous nous avez régalés de vos bons "petits" plats dans lesquels vous mettez tout votre coeur ! Un grand merci encore pour vos conseils de guides touristiques !" - "De la sympathie , des sourires , des conseils sur les visites vous trouverez tout cela chez Antoinette et Caroline. A votre retour vous y savourerez une cuisine entièrement maison et régionale de l'entrée au dessert. Un conseil demandez leur les profiteroles au chocolat un délice !!!! Vous recherchez convivialité, chambres bien équipées , terroir et dépaysement ? Ne cherchez plus vous êtes au bon endroit .A bientôt mesdames." Mireille et Serge "Nous ne regrettons pas de nous être arrêtés chez Antoinette et Caroline dont l'accueil exemplaire nous a tout à fait conquis. Hébergement plus que correct, comme chez soi. Cuisine du terroir excellente qui nous a permis de randonner avec énergie dans cette magnifique région. Par ses conseils, Antoinette nous a permis de découvrir le pays basque dans toute sa diversité. C'est ainsi que nous avons visité le moulin de Monsieur Lacroix, intarissable et très intéressant dans l'évocation de l'historique de cette minoterie entièrement reconstituée par lui-même. Grâce à sa farine de maïs bio, Antoinette nous a initiés à la préparation des galettes de taloa que nous avons partagées avec des convives très sympathiques. Mireille et Serge vous remercient de nouveau." Thierry et Mireile "Un accueil toujours aussi chaleureux pour notre deuxième séjour chez vous. Antoinette est une très bonne ambassadrice pour son pays, nous n'avons pas été déçu par les balades que vous nous avez conseillez. Merci à Caroline pour sa table toujours aussi bonne et généreuse ainsi que pour les soirées a passer a rires avec nos amis les hôtes. Si nous revenons dans la région nous savons ou réserver. Merci, Merci et encore Merci" Dominique Bernard "un superbe séjour dans cette maison d'hotes trés chaleureuse et acceuillante. Des hotesses toujours disponibles et de bon conseil pour les sorties sans compter les mets délicieux servies tous les soirs sur notre table. Des chambres spatieuces et trés agréables un petit coin de paradis a recommander au pays basque Un Grand merci à antoinette et Caroline. Je pense que nous reviendrons avec plaisir" - "Un grand merci à la Maman Antoinette ainsi qu'à sa fille Caroline toutes deux adorables ....,grandes cuisinières qui sauront , de plus, vous concocter des balades inoubliables , vous indiquer des fêtes de village à ne pas manquer etc ..... Nous avons passé un excellent séjour ,dans votre chambre d'hôte confortable , dans votre joli pavillon si joliment agréable et tellement fleuri ... nous en garderons un excellent souvenir. Gros bisous à toutes deux et au plaisir de vous revoir" Ginette et Michel du Québec, Canada "Plein la vue des paysages à couper le souffle, des maisons rouges et blanches fleuries et pimentées..Pas de pollution, pas de graffitti, pas de déchets... Plein le bedon; de la cuisine du terroir, des assiettes appétissantes et abondantes en plus du sourire de Caroline. Plein les jambes, des escapades à St Jean Pied de Port, dans la forêt d'Iraty, Cambo.... Plein les bras les souvenirs du pays basque rapporté chez-nous bérêt, espadrilles, pâté, piment d'espelette... Et enfin et surtout, plein le coeur avec notre hôtesse Antoinette et ses visites guidées, sa générosité, sa bonne humeur et son gîte si accueillant,.Quel travail, et quelle attention elle porte à ses hôtes qui sont comme ses amis. Nous avions fait un pacte à la vie avec elle et bien il est réalisé, MERCI! Bref, que du bonheur à Florenia et le désir d'y retourner bientôt! Ikus arte!" Nicole Jean Jacques "Antoinette Caroline, Pour ceux qui souhaiterait se rendre au Pays Basques j'ai une adresse a vous conseillé fortement ne passe pas a coté de cet endroit, Accueil , Amabilité , Serviable , Gastronomie , Hébergement ,Paysage , bref un séjour inoubliable auquel nous vous conseillons et que j'espère y retourné. Bien affectueusement Nicole Jean Jacques" Quelles belles vacances ! "Merci à vous Antoinette et Caroline pour votre sens de l'accueil, votre volonté de nous faire connaître les plus beaux endroits du Pays basque. Merci à vous aussi pour avoir su nous transmettre tout votre amour de cette si belle région. Merci encore pour la très grande qualité de vos repas, préparés toujours pour nous faire plaisir, avec des moments de partages inégalés. Nous avons passé de si bons moments que notre volonté de revenir est bien réelle. Merci sincèrement pour tout. Et puis, amitiés à Mr. et Mme Lapeyre ainsi qu'à Sylvie et André. Il était si agréable de passer ces bons moments à table avec vous." Merci pour ce séjour "nous ne sommes restés que 3 jours et c'était difficile de repartir; l'accueil et les bons conseils de madame Othax qui connait si bien son pays et qui le matin nous faisait un itinéraire parfait et précis pour passer une agréable journée ainsi que la cuisine sublime de caroline nous manquent déjà, à la table d'hôtes nous avons fait des connaissances et cela en toute simplicité...et comme l'ont dit ces messieurs au dernier petit déjeuner" on va pleurer demain matin" alors c'est décidé nous reviendrons très vite à la maison Florenia. amitiés de la gironde" Lysbette et Michel "Encore merci pour ce merveilleux séjour que nous avons passé à Caro du 2 au 17 août 2013. Séjour très réussi grâce à la gentillesse d'Antoinette et de sa fille Caroline, accueil chaleureux, ambiance très conviviale. Sans oublier la qualité des repas préparer par Antoinette et Caroline, cuisine régionale, et surtout de bonnes adresses, pour acheter du fromage de brebis, et des produits basques. D'excellents conseils pour découvrir la région. Région magnifique. Encore Mille Merci" Isabelle et Jean Pierre "Bonjour Antoinette, bonjour Caroline, Un petit mot pour vous remercier encore pour ce séjour à Florenia. Une semaine trop courte qui donne envie de revenir car tout a été parfait. L'accueil, les conseils très utiles, la qualité des repas, les informations et votre enthousiasme pour parler du Pays Basque, tout nous incite à vous dire "à bientôt". C'était le séjour idéal pour nous, merci encore. Avec notre meilleur souvenir." "Si vous rechercher la tranquilité et la beauté du paysage, je vous propose sans hésiter d'aller faire un petit tour à çaro pays basque à 2 km de st Jean Pied de Port. Là, vous rencontrerez Antoinette et Caroline qui vous accueillera chaleureusement dans leur gîte et chambres d'hôtes, autour d'une bonne table rien que des produits du terroir, cuisinés merveilleusement et avec amour, jugez en par vous même Alors souvenez vous ! ANTOINETTE ET CAROLINE parole de cuisinière Qu'on se le dise !" Denise Garcin "10 jours de merveilleuses vacances au Pays Basque, en grande partie grâce à notre hôtesse Caroline qui est une jeune femme aux grandes qualités humaines et une excellente cuisinière. On à goûté à beaucoup de spécialistes Basque. Autrement le Pays est très beau à visiter Mer,Montagne, artisanat, gastronomie. Les maisons sont typiques murs blancs, volets rouges. Les gens sont sont agréables, chaleureux et souriants. Il y a beaucoup d'animations,folklores , chants , chistera, foire gastronomiques, etc..." Marie et Aquilas BOSQUELLE-LEFORT "Bonjour à vous Antoinette et Caroline de la amaison FLORENIA, Ce petit message pour vous remercier Du 12 au 20 juin nous avons passé un EXCELLENT séjour au Pays Basque à Çaro. Un accueil chaleureux, d'abord au téléphone lors de la reservation, une voix souriante nous a renseignés et, à notre arrivée aussi le sourire et l'amabilité. La chambre spacieuse qui sentait bon le propre et le frais comme toute la maison et et une délicieuse cuisine partagée aves les autes hôtes chaque soir. Un calme et une discrétion absolue. Et ,car ce n'est pas fini ,grâce à vous nous avons obtenu des adresses de lieux de toutes sortes à visiter avec ,comble du raffinement des cartes,des dépliants et des explications. MERCI mais vous nous avez appris aussi MILESKER ANITZ " Jean-pierre et Monique "Nous remercions Antoinette et Caroline pour leur accueil plein de sympathie et de chaleur. Avons passé une huitaine chaleureuse et pleine de de découvertes d'un Pays Basque authentique et splendide et ce malgré le temps en dents de scie. Sur les conseils éclairés de nos hôtesses avons dégusté la gastronomie de la région et pu apprécier ce qu'accueil chaleureux veut dire. A bientôt. Amitiés. " Dassonville Patrick Merci à vous Antoinette et Caroline pour votre accueil chaleureux, votre générosité, vos talents de très bonnes cuisinières, vos suggestions de visites ou de balades. Nous avons passé un excellent séjour à parcourir cette magnifique région et à se retrouver le soir en votre compagnie à commenter ce que vous faites découvrir avec tant de passion. Ne changez rien c'est le top! en toute simplicité. Merci encore à Caroline d'avoir pu nous dépanner grâce au morceau de bois. Je pense qu'il faudrait certainement revenir. " Catherine et Christian Deleuze "Un réveillon époustouflant, une ambiance exceptionnelle, un accueil chaleureux, des sourires, des rires, de la bonne humeur, des repas succulents, une gentillesse et une générosité immense, bref, un séjour de joies, de fraternité merveilleux et plein de coeur, inoubliable. Merci Antoinette et Caroline pour tout. Merci aussi à ceux qui ont partagé ces quelques jours entre Noël 2012 et le 2 janvier 2013 avec nous, ils se reconnaîtront Catherine et Christian " Gisèle "Bonjour Antoinette ! Nous vous remercions pour ce séjour du 26 au 28 octobre que nous avons passé dans votre merveilleuse maison ! Tout a été super les chambres et salles de bains vastes, confortables très bien agencées ; votre si sympathique accueil, votre excellente cuisine régionale bien diversifiée. Grâce à votre convivialité nous nous sommes sentis très à l'aise, un peu comme "en famille" ! Le temps a passé très vite et 2 jours sont bien insuffisants ! La météo ne fut pas bonne mais qu'importe...Nous reviendrons à FLORENIA avec grand plaisir ! Bernadette et Gaby se joignent à moi pour vous faire de gros bisous. Bien amicalement à vous. Gisèle" Eliane et René "Merci à ANTOINETTE et à sa fille, CAROLINE, pour leur accueil chaleureux, les bons conseils pour découvrir la région ainsi que la bonne adresse pour acheter un excellent fromage de brebis. Le confort de la chambre associé aux repas excellents et variés ont été la réussite de notre séjour. Merci encore et continuez à régaler les papilles de vos hôtes." Annie et Jean-claude "Jacqueline, Christian Avec un peu de retard nous venons vous dire combien la semaine passée dans vôtre superbe région nous a beaucoup plu et restera un souvenir inoubliable. Merci de vôtre accueil, vôtre gentillesse sans oublier la qualité des repas que vous et vôtre fille Caroline vous nous avez préparés. Tout cela ajouté au confort de vôtre gite ne peut que nous inciter à réitérer cette belle expérience." Annick et Michel Platon "Pour qui veut découvrir le pays basque intérieur, cette maison d'hôtes est des mieux situées vallée des Alduldes, la forêt d'Iraty, Saint Engrâce et les gorges de Kakuetta et Holzarte, les pittoresques villages basques. Il faut profiter des excellents conseils prodigués par Antoinette pour découvrir l'âme du Pays Basque. Que dire de l'accueil chaleureux réservé par Antoinette et sa fille Caroline! Quant à la qualité des mets proposés, un pur régal et quelle diversité dans les produits du terroir! Pas question de faire le régime ici. Tout contribue à une convivialité sans égal autour de la table. Merci de tout coeur Antoinette et Caroline !" Françoise et Andre "Bonjour Antoinette, Nous sommes bien rentres Françoise et moi,et nous souhaitons encore une fois vous remercier pour ce sejour enchanteur. Le Pays Basque est magnifique,les paysages grandioses,les maisons tres jolies et tout est tres propre. Mais nous restons stupefaits de votre gentillesse,de votre disponibilite et de votre professionalisme aussi bien vous que votre fille Caroline. Encore Merci pour ces instants inoubliables. Françoise et Andre." Annie et Alain Camus "C'était notre premier séjour, nous partions à la découverte du Pays Basque.. Séjour particulièrement réussi grâce à la gentillesse et la disponibilité d'Antoinette et sa fille Caroline accueil souriant, chambres très confortables, cuisine régionale variée et pleine de saveurs mijotée avec beaucoup de générosité. Le gîte est situé dans une campagne superbe avec un point de vue magnifique et grâce aux conseils de notre hôtesse nous avons pu découvrir la région dans les meilleurs conditions ainsi que... les bonnes adresses. Merci à toutes les deux, c'était parfait." Edith & Pierre de Montpellier "Bonjour Antoinette, Avec du retard, nous tenons à vous remercier pour votre accueil chaleureux que vous nous avez réservé. Nous avons passé de super moments dans votre région et 7 jours c'est bien trop courts pour la va falloir qu'on revienne... Encore merci pour vos repas pique-nique du midi et votre foie gras que nous dégusterons cet hiver en pensant à vous ! On vous embrasse très fort et je vous dis à bientôt, ikus arte." Nicole et Lucien DUNY "un petit bonjour de TOULON et encore merci pour l’accueil,les bonnes adresses a visiter ,les bons petits plats très copieux,le bon gâteau d 'anniversaire pour nos 50ans de mariage,le sourire et la gentillesse d'ANTOINETTE amicalement Nicole et Lucien DUNY" Isabelle et Patrice Fechtig "Bonjour Antoinette Nous tenons ,Isabelle et moi,a vous remercier pour notre séjour en Pays basque;Mille mercis pour l'accueil et les excellents repas;Nous garderons un souvenir inoubliable de cette belle région qu 'est le Pays plaisir de se revoir;Amitié" Christophe et Sandra "Un grand merci pour ce merveilleux séjour , passé début juillet 2012 dans votre maison . Nous garderons un très bon souvenir de votre accueil chaleureux , de votre joli pays . Antoinette un personnage à part qui nous a permis de découvrir au mieux la région . En tout cas j 'ai adoré !!! superbe maison d 'hôtes , superbe cuisine , on s 'en lèche encore les babines !!!! merci pour tout et à très vite !!" jean-pierre le floch "Florenia joli nom mérité pour une chambre d'hôtes entourée de fleurs et sise aux pieds des Pyrénées où nous avons passé 15 jours agréables par l'accueil d'"Antoinette"et sa merveilleuse cuisine de table d'hôtes, ses conseils pour les visites de sites ou produits du terroir à ramener de chambre que nous occupions était spacieuse et bien petit bémol,il eut été souhaitable durant les 15 jours d'avoir une fois par semaine un coup de balai dans les c'est le seul petit reproche que nous lui reste est formidable .Si nous repassons par là nous et table d'hôte à fréquenter. Rapport qualité -prix on ne fait pas le floch" Pascal COEURDRAY "Ambassadrice du pays basque, votre gentillesse n'a d'égale que votre compétence. Connaissance pointue de la région, détentrice d'un savoir culinaire hors norme, au centre d'un réseau de personnes vraies, vous êtes tout indiquée pour faire découvrir et faire apprécier l'authenticité basque. Soyez en remerciée. Françoise et Pascal" JEAN-MARIE TRISTRAM "Annick m'avait réservé la surprise, pour mon anniversaire, de m'emmener chez Antoinette, fin août...et tout a été parfait...comme dit le dépliant le bonheur ça se partage! ... alors nous l'avons partagé avec Antoinette et les heureux vacanciers présents. Dès l'arrivée on sent la chaleur spontanée et authentique de son accueil...on devine la passion qui l'anime pour faire découvrir et aimer ce qu'elle vit au quotidien, une sympathie communicative s'installe et l'on se sent bien, l'alchimie se crée et l'on vit de très agréables moments...pour les yeux, les oreilles... et aussi les papilles! Merci Antoinette de continuer à partager votre passion avec d'autres épicuriens bucoliques!" Pierre et Monique LEBOUC "Merci beaucoup pour la qualite de votre accueil, chaleureux et avec des prestations de très bon goût et de qualité. Avec notre bon souvenir." Mme Piazza J-C "merci à tous les deux pour votre chaleureux accueil et votre gentillesse, pour vos bons conseils de visites du pays basques et de votre bonne table. ce moment partagé avec vous nous laissera un très bon souvenir. enfin, nous ne manquerons pas d'avoir une pensée pour vous lorsqu'on nous demandera une table d'hotes dans ce coin de paradis. merci encore. amicalement " marie et rene BONNEFOY "chez ANTOINETTE tout est parfait il ni a rien a sympa super cuisiniere super guide chez ANTOINETTE si on y vat on y revient;si possible avec des amis pour leurs faire connaitre une maison d'hote inoubliable. merci ANTIONETTE je n'oublirais jamais le jour de mes 60 ans merci pour tout." Véronique "je prends un peu de temps pour vous remercier de votre accueil lors de notre court séjour chez vous cet été. Nous avons passé un agréable moment dans votre beau pays et avons apprécié votre chaleur,le confort et le calme de v otre maison.....et votre excellente cuisine." Christelle et Laurent d'Alsace "Nous gardons de notre récent séjour à la Maison Florenia un excellent souvenir. L'accueil chaleureux que nous y avons trouvé et les conseils de visite ont contribué à la réussite de ces vacances dans le pays basque. La Maison Florenia étant bien située, il y a de nombreuses possibilités de découverte à partir de ce lieu. Et il y a de quoi faire! Le soir, le dîner préparé avec soin et passion venait nous récompenser des "efforts" de la journée, en prolongeant le plaisir de la découverte du pays basque. Merci encore à Antoinette et Bertrand pour votre gentillesse, votre disponibilité et votre bonne humeur. Nous sommes effectivement certains qu'une visite à l'automne vaut bien le déplacement." Les Lyonnais Béatrice, Bruno "UN SEJOUR INOUBLIABLE A CARO, La chambre d'hote au coeur de la montage basque. Quelle belle région !!!!!!!! Un grand merci à Antoinette, pour son accueil,sa générosité, sa très bonne cuisine mijotée avec amour,et l'attention quelle a envers ses clients pour que leur séjour se passe très bien. Un grand merci à notre guide préféré Bertrand. Il s'est fait un plaisir de vous indiquer les plus belles randonnées à faire, les plus beaux endroits,à visiter sans oublier l'authenticité de la région. Nous avons passé un séjour extraordinaire grace à Antoinette et Bertand, sans oublié également tout ceux qui étaient présents, et nous n'oublierons jamais notre meirveilleux coucher de soleil. Encore un grand merci et de toute façon nous reviendrons......... Nous recommandons fortement ce séjour. Le Corre renée et bernard "Magnifique! Tous nos plus vifs remerciements pour l'acceuil que nous avons reçu à Florenia! Bravo à Antoinette pour ses qualités de cordon bleu et sa passion pour "SON" pays pas non plus Bertrand qui contribue tant au bon fonctionnement de cette maison! Ils sont tous les deux parfaits tant sur la connaissance de la région que sur la façon de la faire découvrir a leurs pour la recette de gateau qui est délicieuse malgré la concurrence des gateaux bretons!!!! bises à tous les deux! kénavo!comme dirait Antoinette"c'était de toute beauté!!" " thierry "A un jet de pierre de St Jean Pied de Port, o ne pet manquer l'endroit bien balisé et situé face au paysage magnifiquedes est là, la chambre et l salled'eau sont spacieuses comme la maison basque et les convives, habitués et débutants dans la classe gîte s'amusent beaucoup à table en dégustant une cuisine régionale et...solide, apte à requinquer des marcheurs en montagne ou testant leurs aptitudes sur les chemins e Roncevaux en attendant Compostelle. Il faut écouter les conseils dispensés par ces gens d'espérience pour ne pas passer à côté des merveilles paysagères du plateau d'Iraty chevaux en liberté, moutons , vautours, etc... Que dire des fromages, jambons, piments que l'hôtesse recommande et nous aussi depuis qu'on les connaît. Peu de Belges dans cette superbe région, ils passent à côté de quelque chose, dommage. " Jocelyne Nivon "Excellente adresse en pays basque, Nous retenons de ces huit jours chez Antoinette repas de réveillon compris un souvenir inoubliable. Un repas régional chaque soir confectionné avec amour en tenant toujours compte des goûts de ses clients. J'espère que nous aurons le plaisir d'y passer à nouveau quelques jours car la région est si belle et surement encore plus à la belle saison. Grand merci Antoinette et à un prochain séjour chez vous." Didier et Armelle "Allez-y Jeanine est une hôtesse extraordinaire. Si vous voulez découvrir le Pays Basque, et l'accueil basque, c'est là qu'il faut aller. Nous reviendrons l'année prochaine au Pays Basque comme tous les ans et serons heureux de reprendre contact avec vous. Gora Euskadi." Nathalie Christian "Bonsoir, Nous tenons à remercier Antoinette pour ce super week-end que nous avons pu passer grace à son accueil, sa très bonne cuisine avec d 'excellents produits et sa convivialité, qui nous a permis de nous sentir à l 'aise et passer une bonne soirée animée avec deux autres couples très sympathiques. Encore merci Antoinette et surtout ne changez rien, nous reviendrons lors de notre passage dans cette belle région." Sabine "Bonsoir, Nous voulions remercier Antoinette pour son bon accueil, sa gentillesse, son savoir-faire culinaire et pour l'excellent week end passé dans sa jolie maison. Nous sommes un couple de 35 ans et c'était notre première chambre d'hôtes et ce fut un ravissement ! N'oubliez pas d'écrire un jour vos mémoires et de conter toutes vos belles rencontres pour votre petite-fille. Ce fut tellement enrichissant et dynamisant que vos récits nous donnent des ailes pour l'avenir... Merci et à très bientôt." Josette et Gérard "Chère Antoinette, Je viens vous remercier pour les deux jours passés chez vous. C'était un régal de rire et de " bonne chair "", je me souviendrai de mes 50 ans de mariage. Grace à vous nous avons découvert une région magnifique avec ses couleurs et son "accent ". J'ai reçu ma veste que j'avais oublié au restaurant. Merci encore pour votre accueil." Paulette,Raymonde,Yves "Chère Antoinette, Nous voilà revenus dans notre région Lyonnaise. Ce fût un plaisir de séjourner chez Vous. Acceuil chaleureux et sans manière. Du balcon, vue splendide sur la belle campagne du Pays Basquecalme garanti. Chambre impeccable et douillette. Quant à la table d'hotes,du petit déjeuner au diner,c'est un véritable faite maison avec produits du pays, et toujours l'envie de faire participer les convives à la découverte et à la réalisation de plats basques ou autres. Et par dessus tout,une hotesse qui avec sa bonne humeur et son rire contagieux met toute l'assemblée en forme pour la jounée. Merci aussi pour les renseignements mal connus qui nous ont permis de découvrir des coins privilégiés. Adresse à recommander et que je recommande. On Vous embrasse." Bernard et Simone. "Bonjour Antoinette, Après avoir passé sept jours chez vous, nous voici donc de retour dans notre Bretagne où nous retrouvons un temps plutôt maussade contrairement à celui que nous avons connu au Pays Basque. Hélas, nous n’avons pas retrouvé d’Antoinette » à la maison pour nous concocter les bons petits plats que vous nous avez fait découvrir en Basse-Navarre. Par le récit de notre séjour chez vous, nous avons commencé la promotion de votre Maison d’Hôtes autour de nous, faisant l’éloge de toutes vos qualités l’accueil, la chambre, la cuisine et vos bons conseils pour la découverte de votre région. Par votre gentillesse et votre spontanéité, dont vous avez le secret, vous savez créer l’ambiance parmi vos hôtes, qui contribue à la réussite d’un bon séjour. Ce fût un régal pour les papilles et les neurones. Encore grand merci. Recevez nos amitiés les plus sincères." Christiane et Jacques "Bonjour Antoinette, Un petit mot pour vous dire une nouvelle fois merci pour ce séjour que vous avez su rendre si agréable . Votre accueil , votre cuisine , votre maison ,tout chez chez vous est si chaleureux. La soirée réveillon restera inoubliable, nous avons fait un excellent choix en venant chez vous . Depuis notre retour , la Maison Florenia et Antoinette sont au cœur de nos conversations et nous ne manquerons pas une occasion de vous recommander auprès de nos connaissances . Nous même nous reviendrons avec plaisir . Amitiés de Brive . Nous vous embrassons . Prenez soin de vous." Léo & Jeanine FAURE "Chère madame, Je renouvelle nos remerciements pour votre accueil dans la Maison Florenia, les 30 et 31 mars derniers. Nous avons été tout à fait conquis par votre gentillesse et votre disponibilité. L'excellent dîner de la table d'hôtes du 31, parmi six autres convives, nous a convaincus de votre sens aigu de l'hospitalité et de la qualité de votre travail. Je vous envoie, chère Madame, notre plus cordial souvenir." Le plaisir de raconter un voyage, une aventure, une rencontre. Une contribution de Mel, parce que Yolande valait mieux qu’un tipi… » Contribution proposée par Mel suite à l’appel Faites mes Devoirs ! Québec Nous n’avons pas mis longtemps pour trouver la destination de notre voyage de noces. On n’aime pas la plage le sable ça gratte, on n’aime pas la chaleur, on n’aime pas les touristes qui aiment la plage et la chaleur. Ça réduisait donc pas mal le secteur géographique. On voulait prendre un avion, découvrir un pays historiquement intéressant, le choix s’est porté sur le Québec… évidemment en plein mois d’août, en pleine célébration des 400 ans de Québec, le choix s’est aussi porté sur une agence et son circuit découverte avec réservation de l’hébergement à l’avance un choix dont nous nous sommes félicité chaque soir. La formule proposait des hébergements variés, allant du gîte à l’hôtel 4*, de la pourvoirie à la chambre chez l’habitant, du Novotel au… tipi. On a hésité, le coup du tipi à douze par 5° dehors, ça nous plaisait moyen…. Mais nous sommes joueurs, et on a signé pour le tipi en se disant qu’à deux dans une couverture, on arriverait bien à se réchauffer sur le coup des cinq heures du matin. Je vous passe le Novotel de Montréal… ça commence à devenir intéressant avec l’auberge du Trappeur, à l’entrée du parc de la Mauricie. Petits montagnards, nous ne sommes pas encore trop dépaysés par les rondins, les raquettes à neige géantes et l’hypothétique présence d’ours noirs mangeurs d’homme. C’est pas que ça grouille d’ours dans les Alpes, mais nous on préfère encore les loups, alors méfiance… L’accueil québécois n’est pas une légende, et si on sait éviter les systèmes de fermeture de fenêtre anti-moustiques à la con, on est vite à l’aise chez nos cousins. Convivialité, simplicité et sincérité d’une activité basée sur le tourisme, c’est tout à fait compatible, nous en avons eu la preuve. La France a des progrès à faire, des exemples à suivre. L’affaire se corse pour l’étape suivante. Il faut prévenir de notre arrivée au village par téléphone, celui de l’épicerie de préférence, et on viendra vous chercher ». Le coup de fil passé, nous reprenons la route en suivant les petites flèches… route qui se transforme bientôt en piste sinueuse, dix kilomètres de poussière et de dos d’ânes, pas une âme qui vive, rien que nous et ces petites flèches vers un suspense grandissant. La piste débouche enfin sur un parking de terre, au bord d’un lac. Quinze voitures abandonnées, comme la nôtre recouvertes d’une épaisse poussière, et un silence assourdissant. Face au lac un ponton désert, un banc qui nous attend. On chuchote en débarquant la valise, et on pose pour une drôle de photo, aussi surréaliste que ce lieu. Un bateau qui surgit de nulle part, un grand type en chapeau qui soulève la valise d’un doigt, direction le large puis un étroit passage au milieu des îlots de forêt. La destination ne serait sans doute pas la même sans cette longue approche, cette mise en condition qui nous prépare pour une rencontre hors du commun. De loin c’est un camp de scouts, un village de tentes colorées pour jouer aux indiens comme dans les jardins de notre enfance. De près ça s’organise, prend de l’ampleur et impose le respect. C’est une reconstitution de village amérindien, avec ses lieux de vie, d’échange. On devine des bâtiments, on croit déjà tout comprendre… Sur le ponton, prête à nous accueillir, à nous recueillir comme deux tourtereaux égarés, c’est elle. Une femme hors du commun, qui a transformé ce lieu à vocation touristique comme un havre d’échanges, un outil de communication et d’information sur l’histoire de son peuple, sur sa culture amérindienne. Yolande est une descendante d’un grand chef de la nation huronne-wendat. Elle pétille d’humour, mais porte le lourd fardeau d’une histoire bien triste. Deux noms, deux cultures, une double vie, une volonté de transmettre son héritage culturel au plus grand nombre par son talent Yolande est conteuse, et ce soir elle va nous faire toucher les étoiles… Cet été québécois est le plus pourri de tous les temps, il a plu chaque semaine depuis le printemps, et les tas de neige des réservoirs de stockage de Québec ne sont pas encore fondus. Mais ce soir il fait bon, la première vraie journée d’été, et on s’attarde un peu avant le repas. Préparé par deux cuistos saisonniers, servi par Yolande, nous dînons dans la salle commune qui sent la fumée. Nous sommes une vingtaine environ, touristes de tous bords et de tous horizons, à partager ce repas simple haricots, maïs, poulet. Yolande explique qu’elle milite pour remplacer le poulet par du gibier, plus conforme aux traditions culinaires amérindiennes. Les questions se bousculent, nous réalisons à quel point nos idées et notre image de l’Indien » sont fausses ou mal ajustées. Son rire balaie nos préjugés, et rétablit quelques vérités. Yolande Dehors nous prenons place autour du feu, les flammes dansent dans la nuit et Yolande surgit en costume traditionnel. Une cérémonie de purification par de la fumée de sauge, quelques chants, et la conteuse fait revivre des textes anciens, héritage oral de son peuple. Il n’est pas possible de raconter en détail cette soirée, ce serait la dénaturer… Des étoiles innombrables, une voie lactée presque palpable, un moment très fort de partage avec Yolande, qui nous transmet en toute simplicité des valeurs essentielles. Nous avons chanté, dansé, nous avons ri de nous, de bonheur aussi. Nous avons longtemps repoussé le moment de nous quitter, le grand feu se mourrait alors que dans chaque tipi crépitait déjà un nouveau foyer tous les deux dans notre petit tipi de la tortue, nous avons passé le reste de la nuit à regarder le ciel étoilé avant de nous endormir. Au petit jour nous avons marché dans la forêt, le jour se levait à peine et la nature bourdonnait déjà. Le lac fumait, il nous montrait la voie du départ. J’ai pris le meilleur petit déjeuner de toute ma vie, le sirop d’érable coulait sur les pancakes cuits au feu de bois. Avant de partir, à la boutique, lui a emporté une belle casquette… j’ai raflé le dernier exemplaire d’un recueil de légendes édité par Yolande. Yolande Okia Picard, du clan du Loup, est employée saisonnière à la Seigneurie du Triton. Elle travaille dans des conditions difficiles avec une santé physique diminuée. Au sein de la communauté huronne-wendat, elle tente de réunir les traditions orales des peuples amérindiens, de les sauvegarder en retrouvant les mots et la langue des anciens, de les transmettre à nouveau à l’occasion de conférences. Elle voyage, rencontre parfois des présidents ; elle habite pas très loin de Québec, à Wendake, que nous sommes par la suite allés visiter la communauté wendat semble prospère, derrière le site touristique se cache aussi une belle revanche… Voilà tout ce que je sais d’elle. Son univers, son histoire, son combat pour la survie d’un héritage, j’aimerais tant qu’elle l’écrive, qu’elle le raconte. Ne pas perdre, ne pas oublier. Merci Yolande pour cette rencontre et ce si beau souvenir, au plaisir de te revoir. Mel, pour www. 1Montréal est régulièrement présentée comme une ville particulièrement accueillante pour les populations homosexuelles et elle occupe une place de choix dans la géographie internationale du tourisme gay Jaurand et Leroy, 2010. L’un des attraits spécifiques de la ville est l’importance et l’étendue de son quartier gay », le Village, situé dans le secteur de Centre-Sud, quartier majoritairement francophone du sud-est de l’île de Montréal Higgins, 2000. Les délimitations du Village sont clairement établies par le zonage urbain de type nord-américain et par l’ensemble des découpages de l’espace montréalais plans, guides, découpages administratifs. Pourtant, à la fin des années 1970, le Village Gai [1] n’existe pas, les abords, aujourd’hui florissants, de la rue Sainte-Catherine, sont désaffectés et les logements sont vétustes. En une trentaine d’années, la métamorphose de Centre-Sud a été spectaculaire et le rôle des gays a été décisif Remiggi, 1998. Derrière la célébration de la réanimation et la renaissance » d’un quartier, des transformations sociologiques se dessinent aussi. Elles entremêlent la requalification d’un quartier central à des processus plus singuliers de visibilité croissante des homosexualités dans les villes et sociétés occidentales Aldrich, 2004. Cet article s’intéresse à ces transformations, en revenant sur l’histoire de la conquête d’un espace par des minorités socio-sexuelles longtemps restées invisibles et cantonnées à une vie secrète dans l’espace urbain. 2Parce qu’elle diffère des normes socio-sexuelles dominantes, l’homosexualité a pu être décrite comme un stigmate social ou une déviance vis-à-vis de normes hétérosexuées Goffman, 1975. Des travaux comme ceux de Goffman ont aussi envisagé des configurations dans lesquelles un tel stigmate pouvait être inversé » et constituait alors un élément valorisant de sa propre identité sociale, voire le support d’une appartenance collective vécue comme positive. Par une socialisation secondaire aux effets profonds et durables, la déviance peut engager la construction d’une identité sociale transformée et valorisante Goffman, op. cit. ; Warren, 1980. Le cas du Village Gai de Montréal permet d’observer le rôle de l’espace urbain dans ce processus d’inversion du stigmate. Il met au jour le caractère de ressource sociale que l’espace peut constituer pour des minorités urbaines, tout en interrogeant les capacités de mobilisation de certaines de ces minorités. L’enquête conduite dans le quartier gay de Montréal éclaire une partie de ces processus. Regroupant des matériaux variés encadré 1, elle permet de décrire la genèse du Village Gai comme un espace-refuge que les gays investissent dans un contexte socio-historique bien particulier. Les matériaux réunis montrent qu’au refuge des années 1980 se substitue progressivement un espace organisé, institutionnalisé et approprié par certaines composantes des populations homosexuelles. À la quête d’un refuge succède une affirmation spatiale et sociale plus visible, dans laquelle l’espace urbain est une ressource à la fois concrète et 2005-2008Consacrée aux quartiers du Marais Paris et du Village Montréal, l’enquête portait sur la transformation de ces deux quartiers depuis les années 1970. Seul le volet montréalais est mobilisé ici. Il regroupe plusieurs matériaux données quantitatives sur les commerces gays et l’évolution de la sociologie résidentielle du quartier, données d’archives sur la presse gay et généraliste de Montréal depuis la fin des années 1970 bibliothèque du Centre communautaire du Village, fonds des Archives gaies du Québec, observations ethnographiques et entretiens exploratoires ont été conduits avec certains acteurs locaux commerçants, anciens habitants, agents immobiliers, responsables associatifs. Une vingtaine d’entretiens plus approfondis a été réalisée auprès de gays âgés de 26 à 62 ans habitant ou ayant habité le Village au cours de leur vie. Ils abordaient différents aspects de leur vie dans le quartier logement, commerces, loisirs, voisinage et de leurs trajectoires professionnelle, résidentielle, familiale et biographique. Le recrutement a mobilisé plusieurs voies annonces dans le quartier et sur Internet, réseaux de voisinage, associations locales, gays ou non, en jouant sur l’effet boule de neige ». Les prénoms cités ont été genèse du Village Gai trouver refuge dans l’espace urbain3À la fin des années 1970, il existe des lieux homosexuels à Montréal. Quelques tavernes et cabarets, plus ou moins officiellement gays, prennent place dans un petit secteur de l’Ouest anglophone de Montréal, le Red Light des rues Stanley et Peel. Les témoignages des enquêtés les plus âgés et les premiers numéros de la revue Le Berdache montrent que ces lieux composent un paysage homosexuel semi-clandestin et fragile. Les contraintes législatives, les interventions policières et les réprobations morales et sociales à l’égard de l’homosexualité constituent le quotidien de ces lieux, de leur personnel et de leur public. Mais les années 1980 bouleversent rapidement la grand déménagement une minorité en mouvementTableau 1Répartition des commerces gays par secteurs géographiques, 1980-1985Répartition des commerces gays par secteurs géographiques, 1980-19854La géographie des lieux et commerces gays de Montréal se transforme profondément entre la fin des années 1970 et celle des années 2000. Le tableau 1 montre la forte croissance du nombre de lieux à l’échelle de Montréal, mais surtout leur concentration dans le quartier du Village. 5Le changement est brutal au début des années 1980. Dès 1985, le Village rassemble la moitié des commerces gays de Montréal, contre seulement 15 % cinq ans plus tôt. Le Red Light de l’Ouest, secteur-phare de la vie gay locale depuis les années 1960, s’efface du paysage en quelques années. Les relevés annuels montrent que ce grand déménagement » se réalise en deux ans, entre 1983 et 1985. Ce déplacement n’est pas, à proprement parler, un déménagement les lieux de l’Ouest ferment et de nouveaux lieux ouvrent dans le Village. La nouveauté » ne concerne pas seulement la localisation, mais aussi le type de lieux gays qui apparaissent dans ce secteur. Une spécificité du Village Gai est de regrouper très tôt des lieux commerçants diversifiés. Au Red Light des bars nocturnes et des cabarets succède un Village plus diversifié, où l’on trouve des commerces et des services gays autres que les secteurs traditionnels de la nuit. Le tableau 2 illustre cette diversification, dès le début des années 1980 Tableau 2Structure du commerce gay par secteurs* et par quartiers, 1980-1985Structure du commerce gay par secteurs* et par quartiers, 1980-1985* Bars bars, bistrots, restos restaurants, discos discothèques, night-clubs, sexe saunas, sex-shops, backrooms, autres autres types de commerces et services disposant d’un local commercial6Dès 1985, on trouve de nouveaux commerces classés gays », rue Amherst et rue Sainte-Catherine boutique de vêtements La frippe du Village, d’art ou d’alimentation Pamplorange. Certains services classés gays » s’installent aussi dans le Village dès le départ » dentistes, avocats, coiffeurs, médecins et même une clinique identifiée gay », au 1010, rue Sainte-Catherine-Est, la clinique l’Alternative, ouverte en 1985. Cette diversification constitue une tendance durable du Village. Dans la revue Fugues, à partir de 1984, les encarts publicitaires insistent sur les mêmes éléments extension des horaires d’ouverture, présence d’une terrasse. Des lieux comme La Taverne du Village, le Rendez-vous ou la Garçonnière sont respectivement valorisés comme authentique taverne au cœur du Village de l’Est », seul restaurant disposant d’une terrasse conviviale dans le Village » ou bar-resto avec une salle chaleureuse » Fugues, juillet 1985. Cette convivialité est accentuée par l’apparition progressive de photographies de ces lieux dans la presse gay montréalaise à partir de 1983. Les clichés montrent des groupes de clients et surtout leurs visages, leurs sourires, leur allure décontractée et festive. Si l’évolution de la législation sur l’homosexualité a commencé dès la fin des années 1960, un amendement interdisant la discrimination selon l’orientation sexuelle est intégré dans la Charte des Droits et des libertés du Québec en 1979 et, surtout, les mobilisations militantes contre la répression policière envers les lieux homosexuels connaissent une ampleur retentissante dans les années 1977-1980 Demczuk et Remiggi, 1998. Les contestations homosexuelles gagnent du terrain. La libéralisation des mœurs en cours depuis la Révolution tranquille des années 1960 se traduit par une tolérance accrue à l’égard des homosexualités et par la constitution d’un militantisme homosexuel plus visible et à l’audience plus large depuis le milieu des années 1970. L’investissement d’un nouvel espace s’accompagne d’une visibilité croissante inaugurant une remise en cause de la marginalité sociale et spatiale des modes de vie gays. Or, cette remise en cause est aussi portée par un autre levier important, celui de la presse gay de l’ conquête de l’espace comme mot d’ordre7L’espace constitue une préoccupation récurrente des cultures homosexuelles occidentales et contemporaines, bien au-delà des années 1980 et du cas québécois. L’espace apparaît à travers la recherche d’une ville, d’une région ou d’un lieu autre », où l’homosexualité serait quantitativement présente et surtout plus facile à vivre. Objet d’une quête plus ou moins située, ce lieu » conjugue les hétérotopies foucaldiennes à plusieurs espaces concrets la campagne bucolique, le port des marins de passage, les lieux secrets de la nuit urbaine. Mais la presse gay montréalaise des années 1980 ajoute l’échelle intra-urbaine et célèbre un nouvel espace des possibles, celui du Village ». Systématisée dès les années 1981-1982, l’appellation Village » fait référence au quartier new-yorkais du West Village, investi par les gays depuis les émeutes du Stonewall Inn de 1969. Ce quartier est d’abord célébré parce qu’il est nouveau et qu’il s’oppose aux traditions et aux habitudes du passé C’est tout nouveau et c’est à l’Est. ! Les gays de Montréal auront, eux aussi, leur Village, bien loin des bars de l’Ouest » Le Berdache, 1981. 8Dès le milieu des années 1980, Fugues voit dans le Village un espace inédit où les modes de vie gays se déploient librement et donnent le ton il est sans cesse question de notre quartier », notre Village ». Les descriptions du quartier mobilisent la fierté, traduction francophone de la pride anglo-saxonne, encourageant les gays à sortir du placard » De plus en plus, le Village regorge de boutiques diverses, propres à satisfaire vos goûts et vos besoins. On n’en est pas peu fiers » Fugues, 1986. 9La thématique du réveil » signale l’ampleur des changements et des attentes homosexuelles l’heure est au réveil de l’Est, après des années de ron-ron » Fugues, juillet 1985. Dès les années 1980, cette image de la conquête est reprise par la presse généraliste montréalaise qui signale, elle aussi, la conquête spatiale des gays et l’émancipation plus générale des homosexualités occidentales. Ainsi, ce titre à la Une Les gais déménagent. De l’ouest au Village de l’est’ » La Presse, 18 mars 1984. Cette presse, à l’audience plus large, participe elle aussi à la construction d’un espace refuge où les homosexuels, longtemps marginalisés, trouveraient enfin un espace de liberté accrue. Mais la genèse du Village Gai de Montréal n’est pas réductible aux transformations endogènes » des homosexualités montréalaises. Elle renvoie aux évolutions sociologiques d’un secteur du centre de Montréal favorisant la constitution d’un quartier espace des possibles10Peu de travaux interrogent les contextes urbains et sociaux dans lesquels de tels lieux homosexuels apparaissent et se développent. Pour le Village Gai, des conditions socio-spatiales particulières favorisent l’installation dans ce lieu et l’investissement du quartier par les populations gays. Dans Montréal, le secteur Centre-Sud est un espace disponible de fait la vacance commerciale est élevée, les logements souvent de faible qualité et l’immobilier accessible. Quartier accueillant des industries traditionnelles, en déclin depuis les années 1970, ce secteur offre des espaces vacants et disponibles. À l’époque, son image est peu attractive. Au moment où le Red Light de l’Ouest est le théâtre d’opérations policières et d’une politique de nettoyage », depuis la fin des années 1960, Centre-Sud est un espace de repli possible. Dans les années 1980, la presse y voit un lieu libéré des pressions policières et offrant un calme » nouveau. Le climat culturel et politique de Montréal permet aussi, depuis la fin des années 1960, certaines convergences entre le militantisme spécifiquement homosexuel, l’affirmation d’un nationalisme québécois et d’une identité francophone. Mises en lumière par plusieurs travaux, ces convergences s’incarnent et s’orientent géographiquement vers l’Est francophone de la ville Demczuk et Remiggi, op. cit. ; Guindon, 2001. Les récits des enquêtés les plus âgés de notre corpus viennent confirmer les collusions d’intérêts entre militants gays et militants nationalistes, les dimensions classistes » de ces luttes les francophones et les gays contestant le pouvoir des élites anglo-saxonnes et leurs aspects urbains les quartiers plus populaires de l’Est s’affirmant contre une domination de l’Ouest anglophone. Plusieurs rassemblements contre la répression policière envers les gays au début des années 1980 partent du Red Light mais se terminent désormais dans le quartier Centre-Sud, notamment lors de la fête de la Saint-Jean, fête nationale du Québec, le 24 juin. Au cours des années 1980, cette convergence entre identité populaire francophone et homosexualités se manifeste à travers une série d’événements et de festivités dans le quartier, dont certains événements typiques de la culture populaire québécoise réinvestis par les bars et les associations gays du Village. À la Fête de la Saint-Jean s’ajoute celle des épluchettes de blé d’Inde », organisées régulièrement dans le quartier depuis les années 1980 [2]. L’émergence du Village Gai de Montréal se nourrit d’un contexte culturel particulier où des identités minoritaires et contestataires convergent, au moins ponctuellement, favorisant la territorialisation nouvelle des homosexualités montréalaises. 11Le secteur Centre-Sud se transforme aussi sociologiquement depuis la fin des années 1970. Amorcée dans les années 1970, le quartier connaît une gentrification marginale qui s’affirme au début des années 1980. Dans la littérature sur la gentrification, ce processus est qualifié de marginal car il n’est pas encore porté par des populations économiquement favorisées, mais par des habitants plus jeunes, plus diplômés et vivant en ménage de petite taille [3] Rose, 1984 ; Van Criekingen, 2003. Ce sont plutôt des classes moyennes qui fréquentent, ou ont fréquenté, l’université toute proche l’uqam, ou qui travaillent dans des secteurs de plus en plus présents dans la partie Est de Montréal éducation, santé, administration. Perceptibles dans les recensements de 1976, 1981 et plus clairement en 1986, ces évolutions n’ont pas encore l’ampleur des processus classiques et rapides de gentrification Bidou-Zachariasen, op. cit.. Elles montrent que Centre-Sud se renouvelle au début des années 1980 s’il demeure globalement un quartier pauvre et financièrement accessible, cette population plus jeune et plus diplômée constitue un environnement plus tolérant et favorable à l’installation d’habitants homosexuels. C’est ainsi que l’envisagent alors les habitants gays plus âgés, interrogés en génération de réfugiés12Plusieurs habitants gays du Village se sont installés dans le quartier au début des années 1980. Au regard des habitants plus récents, ils apparaissent bien constituer une génération singulière tant dans leur rapport à l’homosexualité que dans leur rapport au quartier. Au moment de l’entretien, une partie d’entre eux est retraitée, mais tous ont connu globalement des trajectoires d’ascension sociale en provenance d’origines populaires et exerçant des professions de classes moyennes. Leurs parcours sociaux et résidentiels sont ceux qui ressemblent le plus au modèle décrit par certains comme celui d’une fuite vers la ville spécifique aux homosexuels. Originaires de familles populaires et souvent rurales, ils arrivent très tôt à Montréal pour y faire des études ou commencer à y travailler. L’arrivée à Montréal inaugure d’emblée une homosexualité plus facile à vivre car trouvant dans la grande ville davantage d’occasions et de possibilités de s’actualiser par la rencontre ou par les pratiques sexuelles. Mais le Village produit aussi l’impression de rejoindre son monde ou ses pairs 13 Je voulais rester avec mon milieu, je cherchais dans ce quartier-là, je me sentais plus protégé dans cette place […] Ici, je suis avec mon monde ». 14Cette génération a souvent vécu son homosexualité dans le secret et a pu trouver dans l’espace du quartier un refuge concentrant des lieux et des populations gays, facilitant ainsi les rencontres. Dans le cas de Montréal, il faut souligner trois éléments. Ces enquêtés sont surtout francophones et cela oriente leurs pratiques et leurs représentations, en particulier en ce qui concerne l’espace urbain 15 Moi quand je suis arrivé à Montréal, c’était les bars de l’Ouest, sur Stanley, à l’époque c’est là que ça se passait. Je n’aimais pas beaucoup les anglais moi, d’ailleurs je suis un peu comme raciste là dessus, mais, avant le Village, on n’avait pas le choix, c’était ça ou rien ». 16D’autre part, le vécu de l’homosexualité est celui d’une identité minoritaire cela était vrai en famille et plus jeune, cela reste relativement vrai après l’installation dans le quartier et plusieurs années après, au moment de l’entretien. On est loin, ici, d’une image émancipée et libérée de l’homosexualité, qui s’afficherait et se vivrait normalement ». Enfin, si cette homosexualité n’est pas l’objet d’un investissement militant, elle reste l’enjeu d’une identification collective qui sépare du monde hétérosexuel 17 Faut dire que le gai il va vite reconnaître l’autre gai, le straight lui il ne comprendra pas, mais nous on se reconnaît, c’est comme ça, tu ne peux pas l’expliquer ». 18Témoin d’une époque, d’une histoire homosexuelle et d’une histoire locale, cette génération de primo-arrivants semble aujourd’hui en décalage avec ce qu’est devenu le Village. Pour ces gays, comme pour une génération pionnière de commerçants et de militants gays, la genèse du Village s’inscrit dans un moment historique et biographique singulier. Une minorité sexuelle en fuite trouve ici son propre monde » social et spatial. Mais cette configuration évolue considérablement depuis la fin des années 1980. Les années 1990 inaugurent un retournement des logiques socio-spatiales et le refuge cède la place à l’espace de la reconnaissance et de la conversion du stigmate en ressource urbaine et identités homosexuelles le quartier comme ressource19Depuis la fin des années 1980, les formes de la présence homosexuelle dans le Village Gai ont changé. Plus nombreuses, plus visibles et plus institutionnalisées, elles illustrent le rôle central des gays dans la requalification d’un quartier de Montréal dont ils ont été les principaux acteurs depuis vingt ans. Au refuge minoritaire succède un espace urbain attractif, objet d’investissements économiques et symboliques, mais aussi culturels et touristiques. De nouvelles générations homosexuelles mobilisent intensivement le quartier à la faveur d’un travail social de conversion celle du stigmate minoritaire en ressource individuelle et et rayonnement d’une rue20Au début des années 1990, les mots d’ordre militants s’actualisent de manière spectaculaire dans l’affirmation d’une identité homosexuelle désormais visible sur la scène sociale et urbaine. Dans plusieurs pays occidentaux, les années 1990 signalent la visibilité croissante des mouvements gays et lesbiens à travers les mobilisations contre l’épidémie de sida, l’audience croissante des manifestations de la Gay Pride et la lutte pour l’égalité des droits sociaux Chamberland, 1997. Sur le terrain montréalais, le Village Gai se développe considérablement et trouve dans la rue Sainte-Catherine l’espace de promotion et de construction d’une vitrine urbaine Higgins, op. cit.. Cette artère centrale du quartier concentre la majorité des commerces et des établissements gays du quartier. 21La croissance quantitative du nombre d’établissements s’accompagne d’un affichage identitaire nettement plus fort dans l’espace de la rue [4] et du développement de lieux de plus en plus grands et de plus en plus fréquentés les complexes festifs et nocturnes Sky Pub 1994, Bourbon 1995, Parking 2000 ou Unity 2002. Plus largement, la rue Sainte-Catherine est l’objet de nombreuses rénovations et réhabilitations qui visent à embellir l’espace public et à promouvoir son attractivité piétonnière et commerçante. La transformation de cette rue est largement portée par les commerces et commerçants gays. Ils représentent la majorité des nouveaux lieux de Sainte-Catherine et organisent, dès le début des années 1990, le week-end Black and Blue [5] et le Festival Divers/Cité [6] », qui rassemblent des dizaines de milliers de personnes dans la rue Sainte-Catherine, rendue piétonne pour l’occasion. La structuration d’un secteur commerçant gay aboutit à la création, en 1999, de l’Association des commerçants et professionnels du Village acpv, qui devient, en 2003, la Société de développement commercial sdc du Village. Régulièrement consultées par les autorités municipales, ces nouvelles structures entrent progressivement dans le jeu institutionnel de la vie locale. La sdc du Village devient un acteur incontournable l’installation d’un commerce sur la rue Sainte-Catherine entraîne l’adhésion quasi-automatique à la sdc, quel que soit le type de commerce concerné. Les pouvoirs publics enregistrent après coup » ces changements et viennent soutenir un développement commercial relativement autonome dont ils commencent à percevoir les effets économiques et touristiques, dans les années 1990. Entre 1992 et 1996, la Ville de Montréal investit plus de cinq millions de dollars pour rénover la rue Sainte-Catherine trottoirs, éclairages, espaces publics et le Programme opération commerces de Montréal poc subventionne, en 1995, la rénovation du Complexe Bourbon et du Sky Club. L’intervention visible et croissante d’une génération d’entrepreneurs de la minorité transforme le paysage local et prend une part active dans la requalification du minorité puissante ?22Depuis le début des années 1990, les gays n’apparaissent plus comme une minorité réfugiée mais comme une minorité agissante, gagnant en pouvoir et en influence, au moins localement. La presse gay des années 1990 insiste sur un acquis territorial durable et Fugues relaie et développe cette image avec ses titres Le Village est là pour rester ! » Fugues, Décembre 1995, Après la croissance, la consolidation » Fugues, Août 1996 ou ses numéros spéciaux focalisés sur le Village Montréal la Mecque rose d’Amérique ? », Juillet 1995 ; Diversités la fête bat son plein dans le Village », Juin 1998. Plus que dans les années 1980, cette image est mise en avant par une presse généraliste qui enregistre l’influence croissante des gays et l’aborde dans des articles aux titres significatifs Un ghetto gai à Montréal ? » Le Journal de Montréal, 24/06/1986, Maîtres de la rue » La Presse, 22/07/1990, Un pouvoir gai ? » Le Devoir, 31/10/1992. L’audience croissante du Village, au-delà des seuls cercles et médias spécialisés, élargit encore l’emprise symbolique des gays sur le quartier. 23La reconnaissance sociale et symbolique passe aussi par une forme d’intrusion de l’identité homosexuelle dans de nombreux aspects de la vie du quartier, au-delà des seuls lieux gays. Cela traduit, dans le cas du Village Gai, le succès de la notion d’accommodement, qui se diffuse au Québec dans les années 1990 et qui désigne l’aménagement et l’assouplissement de certaines règles et lois au bénéfice de certaines personnes ou certains groupes subissant des discriminations. Par extension, les accommodements raisonnables renvoient, au Québec, à différentes formes d’adaptation des espaces publics à certains particularismes religieux, culturels ou identitaires. De fait, dans le Village Gai des années 1990, plusieurs grandes enseignes ou chaînes commerciales ouvrent une agence, une franchise ou un commerce adoptant le code pictural arc-en-ciel ou proposant des services spécialisés pour les gays chaînes de restauration, banques. La station de métro locale, Beaudry, est rénovée en 1999 et prend, elle aussi, les couleurs de l’arc-en-ciel. Le centre communautaire du quartier, initialement en charge de certains services sociaux et culturels destinés aux familles populaires du quartier, accueille les associations de loisirs et de santé destinées aux gays. L’église du quartier, Saint-Pierre l’Apôtre, s’affiche également, depuis une quinzaine d’années, comme église ouverte ». Cette ancienne église du quartier s’est progressivement accommodée de l’homosexualité en accueillant notamment des malades du sida au début des années 1990 et en inaugurant, en 1996, un mémorial aux victimes du sida dans sa chapelle. Les messes auxquelles nous avons pu assister confirment la forte présence de fidèles gays et les inflexions d’une liturgie catholique devenant gay friendly Koussens, 2007. Ce n’est plus l’aspect minoritaire des gays qui caractérise leur présence dans le Village, mais leur influence locale sur différents aspects de la vie du quartier. Ce n’est plus non plus la même homosexualité qui est vécue par les nouvelles générations gays du social, changement local l’homosexualité comme ressource24À partir des années 1990, investir, pratiquer ou habiter le Village constitue une expérience sociale et spatiale bien différente de celle du refuge initial. Les gays qui s’installent à présent dans le Village ont souvent connu des parcours d’ascension sociale et ont acquis des capitaux économiques, scolaires et culturels plus élevés. Ils ont vécu leur homosexualité, notamment le début de leur carrière gay », dans un contexte historique et culturel de plus grande tolérance et de visibilité croissante. L’imbrication de leurs parcours individuels et de l’histoire collective des homosexualités explique de nouveaux rapports au Village Gai, qui constitue, dès le début de leur parcours, une réalité visible et institutionnalisée. Leur vie gay apparaît alors plus facile » et moins secrète 25 Le Village est né, j’ai continué à sortir régulièrement et là c’était plus avec beaucoup d’amis, le cercle était plus grand, c’était plus ouvert aussi, c’était très différent avec l’ouverture sociale, on sortait souvent, moi j’adorais danser donc on allait danser, c’était beaucoup plus facile après, le Village c’était plus la même époque ». 26Leur homosexualité s’affiche plus volontiers au quotidien travail, amis, famille et déborde la seule sexualité pour imprégner pratiques, sociabilité et modes de vie. Venir habiter dans le Village correspond alors à un choix positif nourri par une double motivation habiter un quartier central à présent attractif et profiter de ses aménités spécifiquement gays. Le quartier se gentrifie clairement dans les années 1990 si une part importante de logements sociaux et de familles modestes s’y maintient, plusieurs secteurs sont l’objet d’une gentrification plus intense, les gays étant des participants actifs [7]. Dans ce contexte, un subtil mélange s’opère entre homosexuels et hétérosexuels, mais à la faveur d’attributs sociologiques bien particuliers 27 Le propriétaire c’est Jason, qui est hétérosexuel, mais très gay friendly, il est anglophone et a choisi le Québec dans les années 1970 à cause de l’esprit bohème, il avait essayé de vivre à plusieurs endroits, et quand il est arrivé à Montréal, il aimait l’esprit réfractaire, à l’ordre établi, il s’entendait super bien avec les quelques gais établis ici à l’époque, dans le quartier, et c’est pour ça qu’il a choisi d’habiter ici, alors c’est un hétéro mais gai dans l’âme, un peu artiste, bohème ; à côté, c’est un couple âgé homosexuel, qui loue ses appartements sans préférence mais c’est presque tous des homos ; dessous, il y a Kate, qui est hétérosexuelle, mais qui, d’après moi, quand elle a emménagé, a quitté son chum, pour se diriger vers autre chose, je pense que présentement elle est en période exploratoire, je la dirai bisexuelle ; ma voisine immédiate est une anglophone de l’ouest de l’île, designer d’intérieur, et qui est lesbienne ». 28De tels récits montrent que l’installation de certains types de population dans le Village favorise à présent des affichages homosexuels plus visibles et moins stigmatisants que par le passé. L’homosexualité peut même apparaître valorisante pour ces nouveaux habitants, culturellement favorisés et ouverts », voire franchement gay friendly. Elle peut aussi être recherchée pour des motifs plus opportunistes certains propriétaires l’envisagent comme une garantie » économique [8] 29 Quand un propriétaire vient me voir pour louer son loft, lui, il sait pertinemment qu’il va le louer à des gais, et il veut des garanties, on sait qu’avec un couple gai, il va avoir les garanties parce qu’il y aura de l’argent et parce qu’il veut que son appartement soit entretenu […] Il sait qu’en venant ici, il aura pas de soucis, c’est pour ça qu’il cherche plutôt des gais. » 30Paul, gérant d’une agence immobilière du quartier spécialisée dans la clientèle homosexuelle, illustre d’une autre manière le changement de statut de l’homosexualité à la faveur des transformations du quartier. Quelque temps après l’entretien, les archives de la presse gay montréalaise nous permettent de retrouver Paul lors de nombreuses soirées et de nombreux événements gays de la vie du Village à partir de la fin des années 1980. Il s’agit de soirées festives dans les bars gays du quartier et d’activités ou d’événements plus clairement militants. On comprend mieux l’insistance de Paul à pointer le rôle de ses relations » et de son réseau » dans son activité professionnelle. Les engagements passés, notamment militants, fournissent une forme de capital local, reconverti professionnellement Tissot, 2010 ; l’investissement du Village oriente en partie une trajectoire socio-professionnelle. Ce n’est pas un cas isolé, plusieurs exemples montrent que l’homosexualité et les réseaux qu’elle produit localement peuvent constituer ce capital local offrant des relations, du travail, voire une position urbain, identités et mémoire homosexuelles31À travers les expériences successives de générations d’habitants gays comme à travers les changements sociaux d’un quartier, le statut d’une minorité urbaine se trouve transformé. À la diversification commerçante s’ajoute celle des cultures homosexuelles et l’enquête ethnographique rend compte de cette diversité. Si le Unity ou le Sky sont des bars-discothèques fréquentés par une clientèle jeune » et branchée », un bar comme le Stud accueille une clientèle plus âgée, mobilisant les codes d’une homosexualité plus virile », celle de la culture gay bear [9]. Depuis 2000, l’Aigle Noir, attire une clientèle adoptant les normes de la culture cuir », associant un code vestimentaire aux codes sexuels des cultures sadomasochistes. L’enquête montre que ce bar accueille un public plus âgé et plus favorisé culturellement que le Sky par exemple. À l’intérieur même des frontières d’un quartier gay, ces exemples rappellent que les homosexualités sont différenciées et que la minorité gay » n’est pas homogène. Plus encore, le Village est à la fois habité et fréquenté par les gays si la rue et les bars du quartier restent en partie accessibles à des populations variées, n’habitant pas nécessairement à proximité, habiter le Village Gai reste l’apanage des classes moyennes supérieures aujourd’hui. Construit essentiellement au masculin, le Village n’a jamais non plus constitué un espace lesbien. Les lesbiennes ont investi d’autres espaces montréalais selon des formes plus résidentielles et moins visibles mais réelles Podmore, 2006. Ces différents éléments nuancent l’idée d’un territoire homosexuel communautaire si la morphologie urbaine et l’importance des institutions gays locales accréditent ce modèle urbain, la diversité des parcours et des rapports à l’homosexualité des citadins fréquentant le quartier tempèrent cette image. 32Cette diversité est accentuée par la présence de populations hétérosexuelles qui peuvent évidemment habiter le quartier, mais aussi le fréquenter et s’y divertir. Le développement du tourisme urbain et l’existence de lieux mixtes bars, restaurants, commerces favorisent le décloisonnement des univers homo et hétérosexuels. Comme dans d’autres quartiers gays ou dans certains quartiers ethniques, le quartier minoritaire » devient objet de curiosité et d’exploration pour les populations majoritaires ». L’altérité et l’étrangeté [10] apparaissent ici comme des facteurs d’attractivité urbaine Rushbrook, 2002 et le quartier gay contribue ainsi, paradoxalement, à brouiller certains clivages identitaires 33 Maintenant tu as des gars avec des filles dans le Village, tu t’en vas cruiser un gars mais tu sais plus si le gars il est avec la fille, tu as des p’tits jeunes bien mignons là, mais tu sais plus si ils sont gays, mais avant, 99 % étaient des gays ». 34Aujourd’hui, l’aventure urbaine du Village Gai possède une dimension mémorielle et quasi-mythologique pour les gays eux-mêmes et, plus largement, pour Montréal. Certains des premiers lieux gays du quartier sont toujours visibles. La façade du pionnier Resto du Village est régulièrement repeinte aux couleurs arc-en-ciel on y sert une cuisine québécoise traditionnelle et l’on y trouve, sur les murs, de nombreuses photographies et affiches sur l’histoire du quartier, dans ses dimensions gays mais aussi ouvrières. Sur la rue Sainte-Catherine, à l’angle de la rue Panet, se dresse un mémorial en souvenir des victimes du sida. Inauguré officiellement en 1996, il avait, en réalité, déjà été spontanément investi par plusieurs associations de lutte contre le sida dès 1993-1994. Rue Plessis, depuis 1988, le Centre communautaire des gais et lesbiennes de Montréal accueille un fond d’archives gays et lesbiennes. Ces différents lieux participent à la construction d’une mémoire locale gay dont le Village est le lieu d’accueil et le cadre de référence. Cette mémoire spécifiquement urbaine se nourrit aussi du rappel fréquent de l’histoire du quartier gay dans la presse spécialisée de Montréal. Le Village s’inscrit dans une histoire et une géographie homosexuelles qui dépassent le cadre local et national pour rejoindre une mythologie urbaine des quartiers gays nord-américains où l’on retrouve le Castro District de San Francisco ou Christopher Street à New York. Dans un quartier parfois critiqué pour son conformisme et ses aspects touristiques, une part essentielle de l’histoire et de la mémoire d’une minorité sexuelle continue à s’écrire aujourd’hui. 35À Montréal, la constitution d’un quartier gay montre que les homosexualités, comme d’autres identités minoritaires, ne sont en rien figées ou stables dans le temps. Si l’investissement du secteur Centre-Sud par les gays renvoie largement à la conquête spatiale d’un refuge identitaire, les changements urbains et la transformation des expériences homosexuelles modifient les formes, les structures et la signification même du Village Gai. En investissant un espace disponible, certaines populations gays prennent une part active dans la transformation de l’espace urbain tout en modifiant aussi les manières de vivre et de se représenter l’homosexualité. Lorsqu’elle prend des formes socialement respectables » et qu’elle participe à la requalification urbaine, l’homosexualité constitue une ressource valorisée et valorisante, retournant par là un stigmate social disqualifiant. Ce processus résulte de changements socio-culturels au sujet des homosexualités contemporaines, mais aussi de configurations locales qui favorisent l’affirmation d’une telle minorité. Cette influence ne concerne pas l’ensemble d’une minorité qui, par définition, est difficile à circonscrire précisément. Dans le Village, certaines composantes des populations gays trouvent les moyens socio-spatiaux d’une conquête identitaire. Cette minorité active masque l’invisibilité parfois criante d’autres populations homosexuelles les lesbiennes, mais aussi des homosexuels moins riches, moins favorisés et aussi, moins blancs », bref, des minorités dans la minorité. Notes [*] Colin Giraud, maître de conférences en sociologie, Université Paris-Ouest Nanterre La Défense, Laboratoire Sophiapol – Centre Max [1] Au Québec, l’utilisation du terme gai », plutôt que l’anglicisme gay, s’inscrit dans la pratique de francisation des termes issus de l’anglais. Nous utilisons ici gai dans les citations de sources locales ou de propos des enquêtés québécois. À l’inverse, écrit par un auteur français, le texte utilise gay dans son orthographe anglo-saxonne, habituellement utilisée en France. [2] Dès 1970, la Saint-Jean prend une dimension politique et contestataire pour les francophones ; les épluchettes de blé d’Inde sont des fêtes traditionnelles familiales québécoises autour du maïs. [3] Ce type de population arrivant dans un quartier populaire et le caractère encore limité du changement social local font la spécificité des processus de gentrification marginale, au regard d’une gentrification plus classique Bidou-Zachariasen, 2003. [4] Diffusion des images gays et des symboles arc-en-ciel sur les devantures commerçantes, notamment. [5] Week-end de festivités dans le Village organisé au mois d’Octobre, depuis 1990. [6] Le festival célèbre la fierté homosexuelle pride pendant une semaine dans le Village et s’achève par le défilé, la première édition remonte à 1992. [7] Plusieurs entretiens et témoignages attestent surtout de ces changements dans le nord-ouest du quartier rue Amherst, nord des rues Beaudry, Panet ou Plessis et au sud, rue Sainte-Rose. [8] Si les gays sont, relativement aux autres, plus riches et plus diplômés selon les rares enquêtes permettant de le mesurer, c’est surtout l’effet de stéréotype sur les homosexuels qui apparaît ici. [9] L’anglicisme bear ours désigne un style physique d’homosexuels censés être particulièrement virils en raison d’une pilosité abondante et d’un corps imposant, musclé ou gros ». La culture bear fait référence à ces lieux et ces codes vestimentaires et esthétiques spécifiques Le Talec, 2008. [10] Dereka Rushbrook définit ainsi les queer spaces, espaces de l’étrangeté et de la différence, que les citadins fréquentent pour se confronter à l’altérité, qu’elle soit ethnique, culturelle ou sexuelle.

un moment de convivialité québécois autour du maïs